QUAND LA LUMIÈRE GUERIT LES BLESSURES
QUAND LA LUMIÈRE GUÉRIT LES BLESSURES : Tant que nos blessures ne sont pas soignées, vues, entendues; aimées…alors elles guident inconsciemment notre regard, nos choix, nos élans. Sans nous rendre compte, nous attirons alors à nous des personnes en résonance avec nos manques, nos failles, nos peurs les plus profondes les plus anciennes. Cette tentative salvatrice mais maladroite du cœur a pour objectif de rejouer l’histoire avec l’unique espoir de vivre la réparation tant attendue. « Je vais y arriver, cette fois, ce sera différent, je vais être enfin aimé(e) comme j’en ai tellement besoin depuis la nuit des temps.. » Pourtant; tant que la blessure tient la barre; paradoxalement, nous attirons à nous des relations qui sont en résonance vibratoire avec notre état "souffrant" … et qui réveillent au lieu de réparer. On vit une sensation de quelque chose de connu, familier… presque confortable et on se méprend : on peut même s’y abîmer encore davantage… et s’y perdre parfois. Alors il est important de revenir vers soi et d’oser aller seul retrouver cet enfant blessé qui nous attend depuis si longtemps. C’est uniquement en allant soi-même (parfois, accompagné par un thérapeute) tendre la main à cette partie de nous abimée et que nous allons devoir aimer que le processus de guérison va pouvoir intervenir… Et cela personne ne peut le faire à notre place. Petit à petit, cette blessure va se panser… la douleur va pouvoir devenir tout doucement un souvenir. Jusqu’à devenir un jour, un lointain murmure… que nous pourrons entendre certains soirs de fatigue mais qui ne dirigera plus nos choix. La cicatrice peut ainsi devenir une force car elle nous a appris à nous connaître, et l’amour de soi devient alors la fondation de quelque chose qui va pouvoir démarrer sainement. C’est à ce moment-là que les rencontres peuvent changer, car elles ne sont plus des échos sur nos failles (qui sont réparées) : et nous allons pouvoir construire un lien basé sur le reflet de nos lumières respectives . La vibration n’est pas la même: on ne s’attire plus par besoin, mais par résonance. Nous n’avons plus alors la soif d’être complété, mais nous allons apprendre à partager ; à s’adapter, à s’ajuster dans la bienveillance d’un lien d’amour et de tendresse. Partager des sensations du vivant, créer un lien vrai solide dans la gratitude. Et vivre ainsi une vraie interdépendance ou chaque partie de l’amour pourra s’exprimer sans que personne ne soit en danger. Valérie THERY
CABINET DE PSYCHOTHÉRAPIE