Pourquoi le lien thérapeutique est si spécial ?
Pourquoi le LIEN THÉRAPEUTIQUE est si spécial ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre comment fonctionne un parcours thérapeutique. Le thérapeute, par sa PLEINE PRÉSENCE, crée un espace SACRÉ où le patient peut faire émerger des prises de conscience afin de trouver des ajustements créateurs. Le but de la thérapie est de se libérer d’entraves limitantes. Cela implique d’aller dans des zones profondes, des zones d’ombre, pour approcher sa véritable personnalité. On parle même d’un “sanctuaire de transformation”. Ces transformations naissent au fil de cette interaction où patient et thérapeute cheminent ENSEMBLE. La thérapie est une aventure intérieure dans laquelle le thérapeute est un compagnon de route, un témoin, un miroir, parfois un guide symbolique et momentané. Ce chemin de l’intime demande à CHACUN de s’engager pleinement, ce qui crée naturellement un lien précieux. Pour moi, ce lien thérapeutique est l’outil central de mes accompagnements. C’est en rencontrant un premier thérapeute qui a accepté d’être réellement AVEC moi, en donnant aussi de lui, que j’ai compris que je pouvais avancer en toute confiance. Je n’étais plus seule, j’étais accompagnée inconditionnellement. Sans son authentique ENGAGEMENT, je n’aurais jamais osé explorer la découverte fabuleuse, parfois effrayante, de mon vrai chemin de vie. J’ai donc appris par expérience que la thérapie est une implication commune : un travail de co-responsabilité qui crée un lien de confiance réciproque. Selon Jung, c’est aussi une rencontre entre deux inconscients et je crois beaucoup en cela. Pour que le travail avance, le thérapeute doit accepter d’être impliqué et touché, et de travailler avec les émotions que cela suscite pour chacun. Je suis souvent moi-même transformée par le travail auquel j’assiste. Parce que nous acceptons d’être touchés ensemble, ce lien fort continue d’exister en dehors des séances et du cabinet. J’ai toujours été surprise par certains thérapeutes qui mettent une distance asymétrique avec leurs patients. Je crois qu’il est essentiel d’oser sortir de ces peurs : il est possible d’être proches, tout en gardant la posture thérapeutique indispensable. Pour cela, la supervision et une profonde connaissance de soi et de ses limites sont essentielles. (Un dosage juste évite de faire du thérapeute un “copain”, tout en restant un véritable accompagnant.) En Gestalt-thérapie, thérapeute et patient s’engagent dans un contact authentique, mutuel, où chacun partage son ressenti dans l’instant. Le cadre fixe et sécurisant permet au patient de se dévoiler et d’expérimenter un lien réparateur et transformateur. Ce lien de CONFIANCE occupe une place centrale chez Jung : la relation thérapeutique est un espace vivant, dynamique et profondément transformateur pour les deux. Pour moi, c’est un lien d’âme à âme qui dépasse le cadre du cabinet, enraciné dans une reconnaissance mutuelle profonde. La relation est alors un espace vivant où on se sent en confiance : RECONNU, vu, compris, accueilli et honoré dans sa vérité. Ressentir de l’affection n’est pas problématique lorsqu’elle est claire, respectueuse et sans emprise. …Et si nous n’avions plus peur de nous aimer les uns les autres ! Valérie Thery Psychopraticienne – Gestalt-thérapeute Accompagnement individuel, couple & situations de crise. Hypersensibilité. Cabinet : 364, allée de la Marine Royale – 06210 Mandelieu-la-Napoule 06 02 02 76 25www.valerie-thery-therapie.fr Instagram : @valerie_thery